L’objectif de développement du Programme est d’accroître la préparation à l’insécurité alimentaire et d’améliorer la résilience des systèmes alimentaires dans les pays participants au Programme.

« Le FSRP-Mali, accroître la préparation à l’insécurité alimentaire et améliorer la résilience des systèmes alimentaires dans les pays participants au Programme ».

 

Le Gouvernement du Mali a adopté, en 2017, une Politique Nationale de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (PolNSAN) dont l’objectif global ou objectif de développement est, d’assurer la sécurité alimentaire de la population malienne, amélioré l’état nutritionnel des couches plus vulnérables et leurs capacités de résilience. La stratégie d’intervention dans le cadre de cette politique est de favoriser l’accès aux facteurs de production, aux technologies et aux marchés. Le Gouvernement du Mali à travers le Ministère du Développement Rural, le Ministère de l’Économie et des finances et le Ministère de l’Industrie, du Commerce et de la Promotion des investissements, en collaboration avec la Banque mondiale, participe à la planification d’un programme quinquennal d’envergure régionale sur la résilience des systèmes alimentaires. Dans le prolongement des objectifs du Mali consignés dans le PoINSAN à l’horizon 2030, le Programme de Résilience du Système Alimentaire d’Afrique de l’Ouest (PRSA) contribuera

aux objectifs du pays en termes de stratégie nationale de sécurité alimentaire et nutritionnelle, de réduction de la pauvreté et d’augmentation des revenus des ménages et des emplois. Le programme est aligné sur la deuxième phase du Plan de développement économique des pays (PNDES2) et du programme agricole de la CEDEAO.

La coordination régionale du PRSA sera assurée par la CEDEAO. Le leadership sur les différentes composantes sera assuré par AGRHYMET sur la composante 1, CORAF composante 2 et CILSS et CEDEAO sur la composante 3. Au niveau du Mali, le Ministère d’exécution du programme est le Ministère du Développement Rural (MDR). De nombreux établissements publics et privés seront impliqués dans la mise en œuvre. D’autres ministères seront également directement impliqués, tels que le ministère du Commerce, le ministère de l’Innovation et de la Recherche et le ministère de l’Économie et des Finances. Le secteur privé, y compris les PME, ainsi que les chambres nationales et régionales des agriculteurs et des coopératives, seront des acteurs clés de ce programme phare.